🎃 Spécial Halloween : les morts tragiques de la fresque des Lyonnais 💀

Ce soir c’est Halloween ! Nous vous avions prévu un bus de l’horreur avec nos confrères et consoeurs de Lyon City Tour, nous devions vous raconter des histoires terrifiantes en se promenant à Lyon dans le bus à impériale…

Nous avions notamment prévu de passer devant la célèbre fresque des lyonnais à l’angle de la rue de la Martinière, et du Quai Saint-Vincent, pour vous parler non pas de la vie de ces illustres personnages mais de leur mort… Voici pour vous les morts les plus tragiques de la fresque des lyonnais.

Antoine de Saint-Éxupéry, célèbre auteur du “Petit Prince” et aviateur a failli s’en sortir plutôt pas mal. Il s’exile au début de la seconde guerre mondiale aux États-Unis. Ce n’est qu’au printemps 1944 qu’il rejoint la guerre dans la résistance. Il disparaît en mer avec son avion dans un craash atroce quelques mois seulement après avoir rejoint le guerre, et un mois avant la libération de Lyon.

Marcel Mérieux grand biochimiste et fondateur de l’institut Mérieux, n’a pas connu de fin tragique. Mais il est représenté sur cette fresque avec son fils Jean, mort à l’âge de 26 ans après avoir contracté une méningite dans le laboratoire de son père.

L’une des morts plus célèbres : Sainte-Blandine. Chrétienne que l’on jeta aux lions car elle ne voulait pas renier sa foi. Mais les lions venaient de dévorer tous ses petits camarades sous ses yeux n’avaient pas voulu d’elle.
Les romains n’allaient certainement pas se faire humilier par une petite pucelle chrétienne. Ils la fire enrouler dans un large filet de pêche et la passère sur un grill. On sentait les odeurs chair brûlée qui prenaient à la gorge mais Blandine respirait toujours. On attacha alors son corps décharné, ses chairs à vif à la queue d’un taureau que l’ont fit courir dans toute la ville. Les chairs à moitié décollées s’étaient maintenant complètement arrachées et l’on voyait ses muscles apparaître. Et Blandine respirait encore.
Le spectacle était incroyable pour les romains si friands de mises à mort lentes et douloureuses ! Mais il commençait à coûter cher. On l’acheva alors à coups de glaives puis on jeta son cadavre en Saône.

Enfin, l’un des moins connus de cette fresque et qui pourtant connut le destin le plus tragique. Giovanni da Verrazano ou Jean de Verazzane. Explorateur qui découvrir la baie de l’Hudson et la péninsule de Manhattan, il nomma cette terre Nouvelle Angoulême avant qu’elle ne devienne la Nouvelle Amsterdam puis New York.
Sa 4e et dernière expédition fut en direction des Antilles. Giovanni fut accueilli par une population indigène qui venait de préparer un magnifique banquet pour leur arrivée. Avec son frère Girolamo, ils furent accompagnés par une foule en liesse qui chantait et dansait autour d’eux. Les deux frères pensaient qu’ils avaient découvert l’Eldorado, enfin. Ils demandaient à parler au chef, mais on leur répondait en riant. Puis on leur demanda de se dévêtir. Les deux frères, pudiques, commencèrent par refuser en menaçant de repartir aussitôt. Leurs hôtes éclatèrent à nouveau de rire et sortirent leurs machettes et couteaux. Giovanni et Girolamo virent approcher les marmites, et comprirent qu’ils étaient invités à ce banquet… car ils allaient en être le plat principal. Le temps d’un éclair, on vit la terreur dans leurs yeux… Giovanni vit son frère dévoré par les cannibales sous ses yeux avant de passer à son tour à la casserole.